Participer à un dimanche à la chasse

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Critères d’identification des principales espèces rencontrées

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L’identification par les reliefs de repas est possible mais souvent délicate et aléatoire. Il ne faut pas oublier que plusieurs espèces de prédateurs peuvent se succéder pour consommer une même proie. Compte-tenu de cette remarque, il nous faudra toujours compléter l’identification des restes de proie par des indices supplémentaires tels que les empreintes et les excréments.

Les carnivores ne laissent pas de restes ou seulement quelques plumes ou touffes de poils. Les grosses proies, telles que lapin, perdrix, faisan, volaille, sont souvent transportées dans les terriers ou alors cachées avant d’être mangées. Les carnivores (cf. dessin du haut ci-contre) consomment en premier lieu la tête et les entrailles avant de s’attaquer aux muscles. Les oiseaux prédatés par un mammifère carnivore ont les plumes coupées au ras de la peau.

A l’inverse des mammifères carnivores, les rapaces et les corvidés laissent beaucoup de traces de leur repas sur les lieux de capture. Les « plumées » (tas de plumes) ou les touffes de poils, sont très abondantes autour de la proie. Les rapaces et becs droits entament en premier lieu la tête, les yeux, le cou mais laissent de côté le bec et les os (cf. dessin du bas ci-contre). Par la suite, ce sont les muscles du poitrail pour un oiseau ou les cuisses pour un mammifère (lapin, lièvre). Les rapaces ou les corvidés arrachent les plumes de leurs proies avec le bec. Les plumes ne sont donc pas coupées (cf. plume du haut sur le dessin). Les carnivores les arrachent avec leurs dents. Elles sont généralement sectionnées à leur base (cf. plume du bas sur le dessin).

LES TRACES SUR LES OEUFS

LEUR LECTURE

Les corvidés vident les nids et consomment les œufs sur les arbres environnants. Ils les entament d’un coup de bec, laissant un trou carré dans la coquille.

Certains mammifères carnivores comme le renard, le chien, la fouine ou la genette les emportent également. Les traces des canines sont alors souvent visibles.

Le putois, le blaireau et le hérisson consomment les œufs sur place et ne laissent qu’une bouillie de blancs et de coquilles brisées.

L’écureuil fend les œufs par la moitié.

Les chats et les rapaces ne s’intéressent pas aux œufs.

TRACES ET EMPREINTES

LES LAISSÉES

LES TERRIERS

Les terriers de blaireaux présentent devant chaque gueule un talus de déblais souvent très important. Une sorte de gouttière se creuse à force de passages successifs. Elle constitue un indice d’occupation du terrier par le blaireau. Les galeries aboutissent à une ou plusieurs chambres creusées en forme de four, appelées donjons. A l’inverse, chez le renard, la discrétion est de mise et c’est bien souvent la présence ou l’absence de toiles d’araignées sur la gueule du terrier qui permettent de déterminer s’il est fréquenté.