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Conduite à tenir vis à vis des animaux capturés

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Animaux appartenant à une espèce classée nuisible

La mise à mort des animaux capturés appartenant à une espèce classée nuisible doit intervenir immédiatement lors de la visite du piège et avec le souci constant, compte tenu des moyens dont le piégeur ou son préposé peuvent disposer, de tuer sans souffrance. Dans la plupart des cas, l’utilisation d’une arme à feu de petit calibre ou à air comprimé s’avère être le procédé le plus adapté. L’arme sera transportée déchargée et sous étui jusqu’au lieu de piégeage. Pour cet acte, le piégeur agréé ou son préposé ne sont pas tenus d’être titulaires du permis de chasser. En revanche, l’arme doit être détenue, transportée et utilisée régulièrement.

CAS PARTICULIER DES CARABINES DE CALIBRE 22 LR

Une carabine de calibre 22 Long Rifle peut être utilisée pour la mise à mort des animaux capturés dans les pièges-cages, sous ces conditions supplémentaires :

  • l’utilisateur doit être muni de la déclaration de détention de l’arme ;
  • seuls les piégeurs agréés titulaires d’un permis de chasser peuvent utiliser ces armes ;
  • l’arme doit être transportée sous étui et déchargée jusqu’au lieu de mise à mort ;
  • la mise à mort est effectuée dans la cage ;
  • le piégeur doit être muni de la déclaration de piégeage en mairie ainsi que, pour les gardes particuliers, de la carte et de la décision d’agrément ;
  • les seules munitions autorisées sont celles de type « bosquette ».
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Les captures accidentelles d’animaux appartenant à des espèces non classées nuisibles

Les captures accidentelles ne sont pas rares et les animaux ne faisant pas l’objet d’un classement nuisible dans le département de Lot-et-Garonne doivent être impérativement et immédiatement relâchés. Ces prises doivent être mentionnées sur le carnet de relevé journalier de piégeage et sur le bilan annuel de piégeage. Il peut parfois s’agir d’animaux relevant du statut d’animal domestique, comme le chat ou le chien. Avec les pièges-cages, il suffit d’ouvrir la porte pour relâcher l’animal. Avec un lacet ou un collet, il est conseillé d’utiliser une fourche à deux brins non appointés qui sera placée sur le câble et remontée fermement mais sans risquer de blesser l’animal, en se rapprochant progressivement de son corps jusqu’à l’immobiliser. Un sac de toile de jute jeté sur sa tête permettra de s’en saisir rapidement puis de le maintenir au sol. Le sac évite au piégeur de se faire griffer ou mordre. Il faudra ensuite desserrer le lacet ou le collet pour laisser repartir l’animal. Dans le cas où le câble ne pourrait pas être desserré, il convient de le sectionner mais après l’arrêtoir afin qu’il se détache complètement du cou ou de la patte de l’animal relâché. Les animaux relâchés seront mentionnés sur le relevé quotidien et sur le bilan annuel.

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Loutre, visons et putois

Une attention toute particulière doit impérativement être portée à la préservation des mustélidés emblématiques des zones humides et constituant notre patrimoine naturel. Il s’agit du putois, du vison d’Europe, petit mustélidé en voie de quasi disparition à l’échelle de l’Europe et de la loutre, gros mustélidé inféodé aux rivières où elle chasse les poissons d’eau douce. Afin d’assurer la préservation de ces espèces et dans le cadre des plans nationaux de conservation mis en place par l’Etat, une attention toute particulière doit être portée en cas de capture accidentelle d’une loutre, d’un vison d’Europe ou d’un de ses « cousins », avec qui il présente beaucoup de ressemblances, le vison d’Amérique ou le putois.

Tout putois, vison d’Europe ou loutre capturé accidentellement doit être immédiatement relâché. En cas de doute sur l’identification, un des experts référents nommés par arrêté préfectoral doit être contacté. À des fins de suivi scientifique, toute capture accidentelle doit également être signalée à un de ces experts référents. Le vison d’Amérique est classé nuisible. Son impact sur la faune autochtone est redouté et c’est à ce titre que sa destruction est prévue. Le reconnaitre est affaire de spécialiste. Pour ne pas risquer de détruire un vison d’Europe par confusion, tout vison d’Amérique capturé, avant la mise à mort, doit faire l’objet d’une identification préalable par l’un des experts référents nommés par arrêté préfectoral.

Pièges tuants (catégorie 2)

L’utilisation des pièges de 2ème catégorie, dits pièges tuants, est interdite dans, le long et aux abords des cours d’eau et bras morts, marais, canaux, plans d’eau et étangs, jusqu’à la distance de 200 mètres de la rive.

TRAPPE D’ÉVASION À VISON

  • Du 1er avril au 31 juillet inclus, dans, le long et aux abords des cours d’eau et bras morts, marais, canaux, plans d’eau et étangs, jusqu’à la distance de 200 mètres de la rive, tous les pièges-cages (catégorie 1) doivent être équipés d’un dispositif permettant aux femelles de vison d’Europe de s’échapper durant la période de gestation et d’allaitement. Ce dispositif consiste en une ouverture de cinq centimètres par cinq centimètres.
  • Les pièges-cages à corvidés ne sont pas concernées par cette obligation.
  • Ce dispositif doit être obturé durant les mois d’aout à mars ou dès lors que le piégeage a lieu au-delà de cette distance de 200 mètres.
  • A compter du 1er juillet 2013, pour tous les nouveaux pièges-cages produits ou aménagés pour être utilisés dans ces zones, le dispositif doit être positionné sur la partie supérieure du piège-cage, et ne présenter aucun caractère vulnérant pour les espèces piégées.